Le mis en cause, d’origine malienne, était en garde à vue depuis samedi, après une interruption de près de 24 heures en raison d’un passage à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris.
« L’examen psychiatrique réalisé au cours de sa garde à vue n’a pas écarté sa responsabilité pénale », a précisé la procureure de la République dans un communiqué relayé par les médias.
La procureure a retenu comme circonstance aggravante le fait que les victimes étaient visées en raison de leur « appartenance à la nation » française.
Inconnu des services de police français, le mis en cause, qui était suivi pour des problèmes psychiatriques, se trouvait « en situation régulière en Italie depuis 2016, avec un titre émis en 2019 tout à fait valable », selon les documents d’identité trouvés en sa possession, d’après la presse.
« Les déclarations du mis en cause, comme l’exploitation de son téléphone, ont conduit à envisager qu’il avait commis son acte pour s’en prendre à des Français, en raison de leur appartenance à la nation », a ajouté la procureure de la République.