Après une défaite sévère au scrutin du 8 septembre, les membres du secrétariat général du Parti Justice et développement (PJD), avec à leur tête le Premier ministre sortant Saâd Dine El Otmani, ont présenté leur démission.
Dans un communiqué diffusé jeudi à une réunion extraordinaire de la direction, le secrétariat général du PJD a annoncé sa démission.
Dans ce communiqué, le secrétariat général dit assumer la responsabilité du résultat des élections, mais considère que les résultats sont « incompréhensibles » et « illogiques » qui « ne reflètent pas la carte politique du pays ».
Le secrétariat général a appelé à tenir au plus vite un congrès extraordinaire du parti.
Une session extraordinaire du Conseil national du PJD a été convoquée pour le samedi 18 septembre. Le PJD est passé de 125 à 13 sièges, ce qui constitue un grand désaveux populaire.
Le chef du gouvernement sortant, M. El Othmani, n’a même pas réussi à se faire élire à Rabat, à l’Océan où il s’était porté candidat.
La même circonscription où sa formation avait pourtant remporté, cinq ans plus tôt, le 7 octobre 2016, deux sièges sur les quatre dévolus à cette circonscription de la capitale.