"La mise sous contrôle international de l’arsenal chimique de la Syrie et sa destruction sont extrêmement importantes dans la mesure où cette initiative est de nature à éliminer la menace pour la paix et la sécurité dans toute la région », a souligné le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.
Ankara a indiqué également que cet accord ne doit pas être exploité par le régime de Bachar Al Assad pour "gagner davantage de temps afin de perpétrer de nouveaux massacres contre sa propre population", soulignant que l’accord russo-américain ne doit pas être perçu comme une solution finale à la crise syrienne.
Par ailleurs, la Turquie a estimé que le calendrier avancé pour l’élimination de l’arsenal chimique syrien est "long" et susceptible d’être exploité par le régime de Damas.
Membre de l’OTAN, la Turquie, qui partage une frontière longue de plus de 900 km avec la Syrie et qui accueille plus de 500.000 déplacés syriens sur son sol, a ouvertement pris position en faveur des rebelles syriens qui combattent le régime de Bachar Al Assad.
Ankara, qui est en faveur d’une frappe militaire contre Damas, a fait part à maintes reprises de sa disposition à prendre part à une coalition internationale contre le régime de Bachar Al Assad, même en l’absence d’un consensus au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
