Selon nos informations, il s’agirait d’un ancien responsable du FIS dissous, résidant en Suisse, et s’est dit être victime de torture au début des années quatre-vingt dix, qui avait déposé une plainte contre des militaires algériens. Le plaignant serait un acien vice-président du FIS dissous de l’APC de Meftah (Blida).
Se rendant dans la capitale helvétique pour des soins, Khaled Nezzar a été entendue le procureur à Genève pour donner sa version des faits. A l’heure où nous mettons en ligne, l’audition de l’ancien homme fort du régime algérien se poursuit.
Les précisions de Khaled Nezzar
Dans une déclaration à El Watan, Khaled Nezzar confirme l’information et précise que «j’ai été entendu par le procureur, jeudi et vendredi pour une plainte déposée par deux personnes poussée par des Organisations non gouvernementales pour crime de guerre et traitement dégradant. C’est la même chose que celle de Paris en 2002 ».
Nezzar nous a indiqué qu’après cette audition, «le procureur a décidé de la levée des mesures de suspension, la restitution de mon passeport et la levée de l’interdiction de quitter le territoire. Donc je suis libre de mes mouvements, mais je resterais à la disposition de la justice suisse à partir d’Alger bien évidement».
Interrogé pour savoir si le procureur a clairement retenu une charge contre lui, l’ancien ministre de la défense a indiqué qu’il «faut attendre les prochains jours pour voir comment la situation va évoluer». Le général à la retraite a ajouté, qu’une fois à Alger, il rendrait publique une déclaration.