Cet asile politique aurait, aux yeux de EELV, "un double fondement": permettre "de rappeler que la France entend protéger tous les lanceurs d’alerte, quelle que soit leur nationalité, dès lors qu’ils constituent une sauvegarde indispensable de la démocratie".
Cela permettrait aussi de "rappeler qu’au moment où l’UE s’apprête à négocier un accord transatlantique avec les USA, la France refuse clairement le diktat américain sur la protection des données et les violations manifestes des libertés publiques fondamentales au nom de sa lutte contre le risque terroriste".
A l’origine des révélations sur les vastes programmes américains de surveillance des télécommunications, Edward Snowden, ancien consultant de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, est bloqué depuis dimanche 23 juin dans l’aéroport de Moscou, en provenance de Hong Kong, son passeport ayant été annulé.