Barack Obama confirme la mort de l’otage américain Peter Kassig
Le président des Etats-Unis Barack Obama a confirmé dimanche la mort de l’otage américain Peter Kassig, décapité par le groupe Etat Islamique (EI), qualifiant cet assassinat de « mal absolu ».
Le président a dénoncé "un acte de mal absolu mené par un groupe terroriste que le monde considère, à juste titre, comme inhumain".
"Alors que le groupe Etat islamique tue des innocents, y compris des musulmans, sème la mort et la destruction, Abdul Rahman était un travailleur humanitaire qui travaillait pour sauver les vies de Syriens blessés et dépossédés par le conflit en Syrie", ajoute le communiqué.
Les actions du groupe "ne représentent aucune foi, et certainement pas la foi musulmane que Abdul Rahman avait adoptée", poursuit le président, évoquant ainsi la conversion à l’islam de l’Américain exécuté.
Le groupe ultra-radical Etat islamique a revendiqué dimanche l’exécution par décapitation du travailleur humanitaire, enlevé le 1er octobre 2013 en Syrie, en représailles à l’envoi de conseillers militaires en Irak, dans une vidéo mise en ligne sur des sites jihadistes.
On y voit un homme masqué et habillé de noir, à l’accent britannique, debout à côté d’une tête tranchée: "C’est Peter Edward Kassig, un citoyen américain de votre pays", affirme cet homme.
Sur cette même vidéo diffusée par l’organe médiatique de groupes jihadistes Al-Furqan, des combattants de l’EI sont montrés en train d’exécuter au moins 18 hommes présentés comme des soldats du régime syrien de Bachar al-Assad.
Agé de 26 ans, Peter Kassig est le troisième otage américain, après les journalistes James Foley et Steven Sotloff, dont la décapitation est revendiquée par l’EI. Deux Britanniques, Alan Henning, un volontaire humanitaire, et David Haines, travailleur humanitaire, ont subi le même sort.