Le Maroc participe à l’exercice international transfrontalier « Neptune 2 » d’Interpol
Le Maroc, représenté par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), a pris part à la deuxième édition de l’Exercice international transfrontalier « Neptune 2 », initié par l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) du 24 juillet au 8 août dans plusieurs ports méditerranéens, dont Tanger-Med, Tanger-Ville et Bni-Ansar (Nador).
Sur le terrain, les opérations menées dans le cadre de cet Exercice ont été axées sur le renforcement de la coopération dans le domaine de l’échange d’informations relatives à la sécurité des postes frontières, notamment dans la zone entre le sud de l’Europe et le nord de l’Afrique, outre la consolidation des opérations de contrôle systématique des voyageurs et la vérification minutieuse de leurs documents de voyage dans les ports de cette zone, ainsi que l’élargissement des opérations de contrôle pour englober les navires de transport des voyageurs et des marchandises et l’activation de l’exploitation des bases de données d’Interpol dans ce domaine, poursuit le communiqué.
Les opérations réalisées dans ce cadre ont permis de contrôler les documents de voyage et d’identité de 98.466 voyageurs sur les lignes maritimes reliant le sud de l’Europe aux ports du nord du Royaume, selon la même source, faisant savoir qu’une douzaine de navires de transport intercontinental ont également été soumis à un contrôle minutieux, ayant permis la saisie de passeports faisant l’objet de déclaration de vol ou d’avis de disparition dans des circonstances douteuses, aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.
Cet exercice periodique témoigne de l’adhésion du Royaume du Maroc aux efforts internationaux et régionaux visant la lutte contre la menace terroriste et les crimes transfrontaliers. Il confirme également l’intérêt accordé par la DGSN à l’amélioration de la disposition des services de police des frontières ainsi qu’à la coopération avec ses homologues du pourtour méditerranéen afin de priver les terroristes et les suspects impliqués dans le crime organisé de tout mouvement éventuel à travers les frontières nationales, conclut le communiqué.