François Hollande poussé vers la sortie ?
Les résultats sont absents, la politique du gouvernement est néfaste, elle est en berne, pendant ce temps-là, Arnaud Montebourg donne le tempo, voire le remaniement inattendu du Premier ministre Manuel Valls.
Les chiffres du chômage sont tombés on est à 10,5 % de la population, une croissance 0, et un déficit qui avoisine un chiffre de 2 000 milliards de déficits, comment voulez-vous rassurer les entrepreneurs, et les Français ?
Le plus dur est le dernier sondage pour l’exécutif, M. Hollande est à 17 % et M. Valls a 32 % selon IFOP. À vrai dire on se pose tous des questions jusqu’à quand nous allons tenir, car certains pays européens nous rigolent au nez, mais ils rient jaune, car si la France ne se ressaisit pas, elle risque de faire chuter son partenaire principal l’Allemagne, et je vois mal Madame Merkel se laisser faire, elle ne lâchera pas M. Hollande de sitôt, elle risque de lui infliger des actes et des résultats avant que son pays l’aide.
Puis la semaine dernière, le livre de Cécile Duflot est sorti, l’ancienne ministre du logement, elle a fait part de la faiblesse du président de la République, et de son inaction, ou de ses hésitations, quelque part, elle a eu raison d’écrire ce livre, au moins elle dit comment le chef de l’État travaille depuis deux ans et demi maintenant, alors il est sur qu’elle subit des clichés, mais rien ne l’arrête !
Enfin, la goutte qui vient de faire déborder le vase à moitié plein, ce sont les propos d’Arnaud Montebourg, l’ancien ministre du Budget, qui tape sur la politique économique et sociale de M. Hollande et de M. Valls, d’ailleurs à Matignon et dans l’entourage du premier ministre, on indique que la ligne jaune a été franchie.
Mais le plus grave c’est le bras d’honneur verbal envoyé à Madame Merkel de sa part, qu’il fallait que la France ne se laisse pas faire par la politique d’austérité de la chancelière, dont elle est responsable de la faillite de la France.
C’est un cauchemar à entendre ce genre d’ineptie de la part d’un élu de la république, de quel droit peut-il avec aisance critiquer Madame Merkel, alors qu’elle a fait des concessions pour que la France réduise sa dette avec un peu plus de temps à Bruxelles. Certes, Berlin a la mainmise sur l’Europe, mais elle a montré pendant 12 ans qu’elle a su réduire son déficit, le chômage, relancer sa croissance, et s’occuper des intérêts de son pays. Or la France fait l’inverse, elle renvoie une image négative à l’égard de ses partenaires européens, et de l’Occident.
Alors au final, M. Valls a imposé la démission de son gouvernement auprès de M. Hollande, suite aux propos de M. Montebourg, qui ont été trop loin. M. Hollande au plus bas dans les sondages s’enfonce, et les Français le font savoir, d’ailleurs ils ne lui font plus confiance du tout, et ils veulent son départ, est-ce vers la sortie de l’Élysée qu’il se dirigera dans les 2 ans à venir ? Seule la constitution pourra nous le dire, en attendant on doit faire avec.
Ludovic Zanker, président d’Europolitique-Consulting