« La dépouille mortelle de Mme Lepage a été trouvée lors d’une patrouille de la force Sangaris, à l’occasion d’un contrôle effectué sur un véhicule conduit par des éléments anti-balaka, dans la région de Bouar » dans l’ouest du pays, près de la frontière avec le Cameroun, indique la présidence française.
Agée de 26 ans, Camille Lepage, native d’Angers, s’était installée au Soudan du Sud en juillet 2012 avant de rejoindre la Centrafrique. Elle collaborait avec de nombreux titres de presse, notamment Le Monde.
Dans la dernière photo publiée sur son compte Instagram, le 6 mai, elle voyageait avec des milices anti-balaka depuis Berbérati, à 250 kilomètres au sud de l’endroit où son corps a été retrouvé.
« Je demande aux journalistes de faire leur travail et, en même temps, de prendre d’infinies précautions », a dit le président François Hollande, estimant que Camille Lepage évoluait « dans des conditions extrêmement difficiles en République centrafricaine ».
« Il y a une très grande violence » dans ce pays, a insisté François Hollande. « Heureusement que les Français sont là. Sinon, c’eût été un carnage, un massacre », a encore estimé le chef de l’Etat à propos de l’intervention militaire française en RCA.