Les vingt-six opposants sont sous la surveillance de la gendarmerie gabonaise depuis l’assaut donné dans la nuit de mercredi à jeudi au QG de campagne de Jean Ping à la suite des émeutes qui ont éclaté à la proclamation de la victoire, « volée » selon l’opposition, du président sortant Ali Bongo. « Le procureur est venu pour constater s’il y avait eu des morts durant l’assaut, et a dit qu’il n’y avait aucune information judiciaire contre nous », a ajouté Paul-Marie Gondjout. « Nos avocats sont passés hier, ils ont rencontré le procureur qui leur a confirmé », a-t-il ajouté.
Avec AFP