Depuis l’amende de 8,9 milliards de dollars infligés par la justice américaine pour violation d’un embargo américain sur Cuba et d’autres pays, le groupe BNP Paribas s’était résolu à mettre en place une gestion délocalisée à Paris de ses ressources humaines gabonaises pour une meilleure maîtrise de ses activités financières.
La banque gabonaise pâtirait, selon la presse locale de cette gestion et le groupe français s’apprêterait à se séparer de sa filiale gabonaise. Le groupe présidé par Mohamed Kettani lorgnerait donc la reprise de la BICIG au même titre qu’un groupe américain dont le nom n’a pas encore été révélé.
Pour l’heure ni Attijariwafa Bank, ni BNP Paribas n’ont confirmé l’information. Mais la presse gabonaise annonce que la décision pourrait être prise lors d’un conseil d’administration de la BICIG, le 27 avril prochain.