"On a pu dire 700, mais compte tenu de l’intensité des combats le nombre s’est réduit, probablement de l’ordre de 500, mais l’arithmétique n’est pas facile à maîtriser", a expliqué la ministre interrogée par France Inter sur le nombre des jihadistes français, faisant observer que beaucoup sont menés au feu, alors que ceux qui voudraient s’échapper sont condamnés à se battre pour Daesh.
"Le nombre de personnes qui partent se battre est entrain de se réduire, et il n’y a pas de flux de retour", a-t-elle fait savoir.
Concernant l’engagement des armées françaises sur les différents théâtres de guerre, Mme Parly a affirmé qu’"au Levant, il est clair que, tant que la lutte contre Daesh n’est pas terminée, l’engagement de la France se poursuivra".
Sur la mobilisation française au Levant, Mme Parly a évoqué "des avions, au sol des forces qui entrainent les forces irakiennes, de l’artillerie, des forces à la formation et à l’entrainement des armées locales".
Au Mali, il est important de maintenir les 4.000 soldats français déployés dans ce pays et d’accompagner l’entrée en puissance de l’armée malienne, a-t-elle en outre poursuivi, notant qu’aujourd’hui il est impossible d’imaginer un retrait de l’opération Barkhane.