La décision de la Cour constitue une victoire majeure pour le président Joe Biden et la Maison Blanche, qui ont toujours soutenu la nécessité d’expulser en premier lieu les étrangers représentant une menace terroriste ou criminelle.
La politique d’expulsion des immigrés de l’administration Biden a été suspendue par un juge fédéral il y a près de deux ans et la Cour suprême a refusé de lever cette suspension l’année dernière.
Le Texas et la Louisiane avaient estimé que les mesures d’expulsion vont générer des frais supplémentaires en termes de mobilisation de la police et de services sociaux.
« En somme, les États ont intenté un procès extraordinairement inhabituel », a écrit le magistrat Brett Kavanaugh.
Kavanaugh a souligné que l’administration a le pouvoir discrétionnaire de prendre des mesures d’exécution en vertu de la loi fédérale.
Le secrétaire à la Sécurité intérieure (DHS), Alejandro Mayorkas, a indiqué que l’administration se félicite de la décision du tribunal et que son département était impatient de mettre en oeuvre les directives en matière d’immigration.
Au cœur du différend figure un arrêté datant de septembre 2021 de Mayorkas qui énonçait les priorités pour l’arrestation et l’expulsion de certains immigrés, annulant la précédente mesure mise en place par l’ancien président Donald Trump pour augmenter les expulsions.
Dans son arrêté, Mayorkas a affirmé qu’il y avait environ 11 millions de sans papiers dans le pays et que les États-Unis n’avaient pas la capacité de les appréhender et de chercher à les expulser tous.
En tant que tel, le Département de la sécurité intérieure a cherché à donner la priorité à ceux qui constituent une menace pour la sécurité nationale, la sécurité publique et la sécurité des frontières.