« Notre appareil surveille l’augmentation du lactate dans les cellules individuelles à l’aide de colorants fluorescents sensibles au pH qui détectent l’acidification autour des cellules », a indiqué Majid Warkiani, membre de l’équipe de recherche de l’Université de technologie de Sydney (UTS) à l’origine de cette étude.
« Une cellule tumorale peut exister parmi des milliards d’autres cellules sanguines dans un seul millilitre de sang, ce qui la rend très difficile à trouver. La nouvelle technologie de détection dispose de 38.400 chambres capables d’isoler et de classer le nombre de cellules tumorales métaboliquement actives », a-t-il expliqué lundi dans un communiqué.
Le cancer représente l’une des principales causes de maladie et de décès en Australie, avec plus de 150.000 Australiens diagnostiqués chaque année. Les personnes suspectées d’être malades d’un cancer doivent souvent passer par une intervention chirurgicale pour les besoins d’un diagnostic définitif.
L’évaluation des cellules tumorales dans les échantillons de sang est une méthode « beaucoup moins invasive que la prise de biopsies tissulaires », a souligné M. Warkiani. L’équipe de recherche de l’UTS a déposé un brevet provisoire pour ce nouveau dispositif et envisage de commercialiser le produit.