L’adhésion du Gabon au Commonwealth est « une reconnaissance » (Ali Bongo)
«L’adhésion du Gabon au Commonwealth est une reconnaissance. La reconnaissance que notre pays, quoi qu’en disent les mauvaises langues, ici comme ailleurs, est un pays qui progresse. Qui progresse dans la bonne direction. Qui est chaque jour plus solide sur le plan économique », a dit le chef de l’Etat dans un discours à la nation mardi à Libreville et publié sur le site de la présidence de la République gabonaise.
« Plus juste sur le plan social. Plus ouvert sur le plan sociétal. Si le Gabon n’avait pas été au niveau, comme certains l’ont prétendu, jamais il n’aurait été admis au sein de cette prestigieuse organisation», a déclaré le chef de l’Etat gabonais.
«Or, notre pays est largement au niveau. Nous sommes largement au niveau. Cette adhésion au Commonwealth en est la preuve. L’adhésion du Gabon au Commonwealth est aussi, et avant tout, une opportunité. Sur le plan économique, notre pays est mieux placé pour attirer des investisseurs internationaux dans des secteurs toujours plus diversifiés», a-t-il ajouté.
Ali Bongo Ondimba a également relevé les opportunités de l’adhésion du Gabon au Commonwealth. «L’anglais est la langue la plus parlée dans le monde. Elle est la langue des affaires. Pour nous Gabonais, l’adhésion au Commonwealth signifie à terme plus d’emplois créés, plus de richesses distribuées. Sur le plan diplomatique, l’adhésion au Commonwealth permet à notre pays de poursuivre sa politique de rayonnement sur la scène internationale et de diversification de partenariats. Le Gabon est un pays souverain. Ses institutions doivent être respectées. Moi président, je ne tolèrerai pas qu’il en soit autrement », a lancé Ali Bongo.
Il a souligné que « Cette adhésion au Commonwealth est de nature à conforter notre position, déjà forte, sur la scène internationale. Elle nous permettra d’être encore plus respectés. Et il y a de quoi. Le Gabon est membre pour deux ans du Conseil de sécurité des Nations unies. Sur le climat, le sujet du siècle le Gabon est un acteur de premier plan».
«L’adhésion au Commonwealth est également bénéfique sur le plan culturel. Demain, nos étudiants auront plus facilement accès aux meilleures universités, dont nombre sont anglophones. Ils auront accès aux savoirs 4 les plus innovants dont beaucoup sont en langue anglaise. S’ils parlent également anglais, ils verront leurs opportunités décuplées au Gabon, comme partout dans le monde. Mes chers compatriotes, Nous vivons aujourd’hui un tournant», a-t-il insisté.
Pour Ali Bongo Ondimba, un tournant historique aussi important que celui intervenu en 1960 pour le Gabon, l’adhésion au Commonwealth, c’est la promesse d’un présent prometteur. Mais aussi, et surtout, à l’heure de la mondialisation, la garantie d’un avenir meilleur.
Le Gabon et le Togo ont rejoint le 25 juin le Commonwealth, devenant ainsi les dernières nations sans liens historiques avec le Royaume-Uni à entrer dans le club anglophone dirigé par la reine Elizabeth II.