« Convoi de la liberté » : 337 personnes verbalisées et 14 interpellations à Paris

Quelque 337 personnes ont été verbalisées et 14 personnes interpellées lors des différents rassemblements à Paris contre les restrictions sanitaires en vigueur contre le Covid-19, baptisée « convoi de la liberté », annonce samedi la préfecture de police.

A Paris, la place de l’Etoile et l’avenue des Champs-Elysées ont été évacués par les forces de l’ordre. Les automobilistes et les manifestants à pied se sont dispersés dans les rues autour de la place de l’Etoile et adjacentes. Plusieurs véhicules ont été enlevés, selon la préfecture de police.

Selon la police, environ 3000 véhicules ont tenté depuis samedi matin d’entrer dans Paris par les différentes portes de la capitale sur le périphérique, où les policiers procédaient à des verbalisations pour « participation à une manifestation non-autorisée ».

Le préfet de police de Paris a pris, jeudi, un arrêté interdisant la « manifestation non déclarée » prévue à l’arrivée, vendredi, du « convoi de la liberté », inspiré du mouvement lancé au Canada.

Rassemblement hétéroclite d’opposants au président Emmanuel Macron et de « gilets jaunes », le « convoi de la liberté » s’est constitué sur le modèle de la mobilisation des routiers qui paralyse la capitale canadienne Ottawa.

La plupart des revendications des manifestants sont liées à la vaccination contre le Covid-19. Les réclamations concernent aussi des revendications liées à l’augmentation du coût de l’énergie et du pouvoir d’achat.

« S’ils bloquent la circulation ou s’ils tentent de bloquer la capitale, il faut être très ferme » a déclaré le Premier ministre Jean Castex vendredi sur France 2. « Le droit de manifester et d’avoir une opinion sont un droit constitutionnellement garanti dans notre République et dans notre démocratie. Le droit de bloquer les autres ou d’empêcher d’aller et venir ne l’est pas. »

Plusieurs convois sont partis mercredi de Nice, Bayonne et Perpignan pour  rallier Paris vendredi soir. Certains appellent à rejoindre Bruxelles pour une « convergence européenne » prévue lundi.

 

 

 

 

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