La création de cette nouvelle entité a été approuvée lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale du Royaume-Uni (National Security Council, NSC), composé de ministres et de hauts responsables de la sécurité.
"Nous vivons à une époque de fausses informations et de récits divergents", a dit un porte-parole de la Première ministre britannique, Theresa May.
"Le gouvernement va y répondre en faisant un meilleur et plus important usage des communications de sécurité nationale pour s’attaquer à ces défis interconnectés et complexes", a-t-il précisé.
Cette nouvelle entité sera "chargée de combattre la désinformation provenant d’acteurs étatiques et autres. Elle dissuadera plus systématiquement nos adversaires et nous aidera à atteindre nos priorités nationales en termes de sécurité", a souligné le porte-parole de la primature britannique.
En novembre dernier, Mme May avait dénoncé les actes "hostiles" de la Russie, en citant à cet égard les campagnes de "cyber espionnage" et "l’ingérence lors d’élections".
"La Russie cherche à faire de l’information une arme, en déployant ses médias dirigés par l’Etat pour diffuser de fausses informations et des images trafiquées dans le but de semer la discorde en Occident et de saper nos institutions", avait-elle dit.