Naissance : l’ocytocine, hormone du câlin, agit aussi chez le père
Lors de l’accouchement, le père de l’enfant à naître aurait lui-aussi une poussée d’ocytocine, favorisant l’attachement et l’empathie
Des chercheurs israéliens de l’université Bar-Ilan, dont le professeur Feldman, ont étudié la présence de l’ocytocine chez les pères. Ils se sont également penchés sur la prolactine. Le verdict est clair : les papas bénéficient eux-aussi de ces poussées d’hormones, leur permettant de créer un lien avec leur enfant. Elles ont lieu au moment de l’accouchement, mais sont toujours présentes plus tard, pendant les jeux et les câlins.
Si les résultats de cette étude peuvent sembler attendrissants, le docteur Michael Craig du King’s College London, les tempère néanmoins. Pour lui, les montées d’ocytocine sont également liées au stress.