Les protestataires dont la majorité détiennent des actes de propriété des constructions démolies en juin 2010 dans le cadre du plan de modernisation de la ville de Constantine, affirment avoir reçu, il y a près d’un mois, des assurances de la part des autorités locales pour trouver une solution équitable à leur cas, ajoute la même source, notant que le chef de daïra par intérim, présent sur les lieux, a reconnu que des "intrus" ont été détectés sur la liste, assurant que celle-ci sera revue en conséquence.
Les personnes en question, "encore perchées sur le pont en fin d’après-midi, refusent de lâcher prise jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause", fait-on savoir.
De son côté, le quotidien El Watan rapporte dans son édition en ligne que cette action de protestation "a contraint les automobilistes à faire de longs détours puisque l’accès à la passerelle a été interdit dès les premières heures de la matinée".
"Un important cordon de sécurité a été déployé devant le pont avec la présence des éléments de la Protection civile qui ont secouru l’un des protestataires atteint d’une crise de nerfs", ajoute la publication.