Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène et s’en sont pris à un hôpital de fortune, ont-ils précisé, ajoutant que les contestataires avaient riposté en leur lançant des morceaux de bétons arrachés à la chaussée.
Douze personnes au moins ont été tuées ce week-end lors d’affrontements similaires. L’Egypte n’avait pas connu de telles scènes de violences depuis le renversement d’Hosni Moubarak, le 11 février, au terme de la "révolution du Nil".
Selon la télévision publique, ces violences ont fait dix morts pour la seule journée dimanche, auxquels s’ajoutent les deux décès signalés samedi, au premier jour des affrontements. Les blessés se comptent par centaines. Des dizaines de personnes ont été arrêtées.
Ces tensions interviennent une semaine avant le début des élections législatives le 28 novembre, premier scrutin de l’après-Moubarak.