Les expériences locales et internationales, les études sur l’évolution de la population de cette espèce et les données sur sa répartition géographique devront constituer la plate-forme d’élaboration de ce plan d’action, qui viendra conforter la multitude de mesures prises, ces dernières années, pour protéger les espèces menacées ou vulnérables.
Le parc national d’Ifrane, qui abrite les travaux de cet atelier, en était parmi les premiers bénéficiaires de ces actions, étant donné qu’il abrite la population la plus importante du singe magot au Maroc, dont le nombre est estimé à 5.000 individus actuellement.
Ainsi, le Haut commissariat avait, dans le cadre de la protection des habitats naturels de cette faune vulnérable, doté le parc national d’Ifrane, créé en 2004, d’un plan d’aménagement pour la conservation de sa diversité biologique, conformément aux objectifs du plan décennal 2005-2014 visant le maintien des équilibres écosystémiques et la protection des espèces, y compris le singe magot, et de leurs habitats naturels.
Il s’agit aussi de lutter contre le braconnage et le commerce illicite des jeunes singes, utilisés comme animaux de compagnie. Le HCECLFD vient, à cet effet, d’aligner sa législation nationale en matière de protection des espèces menacées aux normes internationales, par l’adoption de la loi CITES (Convention internationale sur le commerce des espèces de la faune et de la flore sauvage menacées d’extinction).