"Les volumes de gaz transportés durant la période de test marquent le redémarrage préliminaire des activités du gazoduc après huit mois d’arrêt à cause du conflit" en Libye, a ajouté Eni.
Présent en Libye depuis 1959, Eni était le premier producteur étranger d’hydrocarbures dans ce pays avant le conflit.
Il avait déjà annoncé, le 26 septembre dernier, avoir redémarré sa production de pétrole en Libye avec la relance de quinze puits au niveau du gisement d’Abu-Attifel, à 300 kilomètres au sud de Benghazi.
Le groupe avait indiqué qu’il procèdera ultérieurement à la réactivation d’autres puits de production "avec pour objectif d’atteindre les volumes minimums nécessaires pour redémarrer l’oléoduc qui transportera le pétrole du gisement au terminal de Zuetina".
En 2010, sa production brute dans ce pays, incluant la part revenant à la compagnie nationale libyenne, s’élevait à 522.000 barils par jour, soit le tiers de la production libyenne (1,55 million de barils selon l’Agence internationale de l’Energie), et sa production nette à 273.000 barils.