"Aucun candidat ne compte les appuis nécessaires pour que la chambre des députés lui octroie sa confiance", indique un communiqué du palais royal, alors que le socialiste Pedro Sanchez, vainqueur des élections de la fin avril mais sans majorité absolue à la chambre, n’est pas parvenu à obtenir les soutiens nécessaires à sa reconduction au pouvoir.
Cette annonce est intervenue après deux jours de consultations de la dernière chance menées par le souverain au palais de la Zarzuela avec les chefs des partis représentés à la chambre des députés.
Après un premier échec de M. Sanchez à obtenir la confiance des députés en juillet, faute d’accord avec la gauche radicale de Podemos, le temps était compté. Le 23 septembre était la date limite avant une dissolution du parlement et la convocation de nouvelles élections pour le 10 novembre.
Alors que les négociations entre M. Sanchez et Podemos étaient toujours dans l’impasse, le parti libéral Ciudadanos avait fait lundi une offre surprise de dernière minute pour faciliter l’investiture de M. Sanchez.
L’Espagne souffre d’instabilité politique depuis que le bipartisme a volé en éclats en 2015 avec l’entrée en force au Parlement de Podemos et de Ciudadanos. Le Parlement est encore plus fragmenté depuis l’émergence de l’extrême droite de Vox au dernier scrutin.