Ce nouveau rapport au temps est une des causes les plus profondes de nos maux contemporains. Il place nos sociétés sous tension. Il délégitime le politique. Il risque d’aboutir au sacrifice des générations futures, bien au-delà de la dette ou du réchauffement climatique.
Alors, que faire ? Répondre à la vitesse par la vitesse, comme le président de la République ? S’engager, à l’inverse, sur la voie de la décroissance ? Gilles Finchelstein propose ici une autre voie pour décélérer, retrouver la perspective du temps long et sortir enfin de la dictature de l’urgence.