La Commission européenne, soutenue notamment par la France, souhaitait une entrée en vigueur progressive à partir du 1er janvier 2013 mais l’Allemagne et plusieurs autres pays européens jugeaient ce délai irréaliste.
Les Vingt-Sept ont confirmé leur intention de s’accorder sur le cadre légal de ce dispositif d’ici la fin de l’année.
Mais l’entrée en vigueur de ce mécanisme de supervision ne sera effective que "courant 2013", ont dit plusieurs dirigeants européens, dont la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy.
Berlin entendait initialement limiter l’application de cette supervision bancaire unique aux seules banques présentant des risques "systémiques", ce qui menaçait de bloquer la création de cet embryon d’union bancaire, décidée en juin dernier.
L’Allemagne semble finalement avoir accepté d’y soumettre ses banques régionales et caisses d’épargne.