"Nous savons tous qu’il y a des abus, c’est-à-dire qu’il y a des personne qui viennent sur le territoire français avec un seul objectif, qui est celui de bénéficier d’un système social, qui est extrêmement généreux et que nous n’avons plus les moyens de financer", a estimé l’ancien Premier ministre, qui brigue la présidence de l’UMP, dans "Des paroles et des actes" sur France 2.
"Ce système de protection sociale, nous savons aujourd’hui qu’il n’est plus finançable si on ne réduit pas les prestations qui sont offertes en allant à l’essentiel, c’est-à-dire en venant en aide aux gens qui en ont réellement besoin", a-t-il estimé.
François Fillon était interrogé sur son programme qui prévoit de "réserver l’accès aux prestations sociales aux étrangers ayant séjourné régulièrement sur le territoire pendant plus d’un an", une proposition qu’a déjà rejetée le Conseil constitutionnel.
"Il faut sans doute à ce moment là modifier quelque part la Constitution", a-t-il estimé.