Selon le quotidien, le parquet général, dans ses réquisitions écrites prises début septembre, rejette ainsi toutes les nullités soulevées par la défense de l’ancien patron du FMI. La défense de DSK avait en effet soulevé un certain nombre de nullités, dont une portant sur la mise en examen de leur client pour «proxénétisme aggravé en bande organisée». Ils contestaient que la qualification de proxénétisme puisse s’appliquer, l’ex-ministre affirmant avoir toujours ignoré que les jeunes femmes rencontrées étaient des prostituées.
L’audience sur ces recours doit se tenir la semaine prochaine, le 26 septembre, devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Douai.
La défense de DSK contestait cette qualification de proxénétisme, affirmant que l’ancien directeur du FMI avait toujours ignoré que les jeunes femmes rencontrées étaient des prostituées.
Le proxénétisme est puni d’un maximum de sept ans de prison et de 150.000 euros d’amende. Lorsqu’il est commis en bande organisée, il est passible de vingt ans de réclusion criminelle et de 3 millions d’euros d’amende.