"Aucune arme chimique ou non conventionnelle ne sera utilisée contre nos propres citoyens (…), ces armes ne seront utilisées qu’en cas d’agression étrangère", a indiqué Jihad Makdessi lors d’une conférence de presse à Damas.
"Elles ne seront jamais, jamais, utilisées contre nos citoyens, quelque soit l’évolution de la crise", a-t-il ajouté.
"Ces différentes armes sont stockées et sécurisées sous la supervision des forces armées et ne seront utilisées que dans le cas où la Syrie fait face à une agression extérieure", a répété le porte-parole.
"Les généraux décideront quand et comment ces armes seront utilisées", a-t-il poursuivi.
La Maison Blanche a mis en garde Damas sur son arsenal d’armes chimiques, estimant que les membres du régime de Bachar al-Assad devraient rendre des comptes s’ils n’en assuraient pas la sécurité.
Israël a également exprimé son inquiétude et prévenu qu’il ne pouvait pas "accepter" que des armes chimiques tombent aux mains du parti chiite Hezbollah libanais.
Damas a également réagi à la proposition énoncée dimanche par la Ligue arabe à Doha d’une départ négocié de Bachar al-Assad et de sa famille.
"Nous sommes désolés que la Ligue arabe se soit abaissée à ce niveau envers un pays membre de cette institution. Cette décision revient au peuple syrien qui est le seul maître de son sort", a dit le porte-parole.
Dans leur communiqué final publié dans la nuit de dimanche à lundi, les ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue arabe ont appelé M. Assad à "renoncer au pouvoir", l’assurant que "la Ligue arabe contribuera à lui assurer et à sa famille une sortie sûre".
Cette initiative est destinée à "mettre fin à l’effusion du sang", "préserver l’unité de la Syrie" et "garantir une transition pacifique du pouvoir", selon le texte.