Les ministres européens des Affaires étrangères ont chargé la Haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, de faire des "propositions concrètes" en vue de soutenir "le possible déploiement d’une force de stabilisation de la Cédéao au Mali bien préparée, sous mandat de l’ONU et en concertation avec un gouvernement d’union nationale et l’Union africaine".
"L’UE se tient prête à adopter des sanctions ciblées à l’encontre de ceux qui continueraient à menacer le processus de transition démocratique, la paix, la sécurité et la stabilité au Mali", dit aussi la déclaration commune adoptée par les ministres.
Ils s’inquiètent particulièrement de la situation au Nord-Mali, contrô lé par des groupes terroristes et extrémistes violents "agissant de concert avec les réseaux criminels internationaux, y compris de trafiquants de drogue".