Dimassi a notamment critiqué le limogeage du gouverneur de la Banque centrale Mustapha Kamel Nabli et "la manière arbitraire" avec laquelle son successeur Chedly Ayari a été désigné cette semaine par l’Assemblée constituante à l’issue de plusieurs séances de débats enflammés.
Un des rares ministres indépendants, M. Dimassi est le deuxième à claquer la porte depuis l’entrée en fonction en décembre 2012 du gouvernement dominé par les islamistes.
En juin dernier, Mohamed Abbou, ministre de la Réforme administrative (Congrès pour la République), avait démissionné pour protester contre des entraves dans la lutte contre la corruption dans l’administration.