Après deux mois de convalescence à Paris, le président malien par intérim de retour à Bamako

Après deux mois de convalescence à Paris, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, est rentré vendredi à Bamako, capitale d’un pays en pleine tourmente où il avait été violemment agressé dans son bureau par une foule de manifestants hostiles à son maintien au pouvoir. Dès son retour, il a « pardonne » à ses agresseurs

Après deux mois de convalescence à Paris, le président malien par intérim de retour à Bamako
La première des tâches de Dioncounda Traoré va être de travailler à la formation d’un gouvernement d’union nationale exigée d’ici mardi 31 par les voisins ouest-africains du Mali, sous peine de sanctions économiques et politiques.

S’il "estime qu’il a besoin de temps" supplémentaire, "il peut saisir ses pairs chefs d’Etat" de la région, a toutefois affirmé vendredi le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, à l’issue d’un entretien avec son homologue français Laurent Fabius à Ouagadougou.

Un tel gouvernement doit avoir la légitimité suffisante pour pouvoir lancer, avec le soutien de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), une contre-offensive dans le nord du pays totalement occupé depuis quatre mois par les islamistes liés à Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi).

Dioncounda Traoré devra décider s’il maintient à son poste Cheick Modibo Diarra, astrophysicien de renommée internationale qu’il avait nommé Premier ministre le 17 avril, et qui est de plus en plus contesté.

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