«A la tête de l’Etat, se retrouve un citoyen qui bénéficie d’un droit dont il est seul dépositaire, il y reste à vie et le transmet à un héritier de son choix sans que le peuple ait son mot à dire » critiquera Marzouki.
Najib Zerouali qui écoutait les paroles incendiaires du président tunisien, s’est fait réagir par l’agence de presse allemande DPA, à qui il a déclaré qu’au Maroc « La monarchie est un patrimoine multiséculaire, les marocains l’adoptent parce qu’elle est proche d’eux et est à leur écoute »
L’ambassadeur ajouta que «la synergie existant entre le trône et le peuple s’est fortement illustrée par la proposition par le Roi et l’adoption par le peuple de la constitution de juillet qui marqua le point de grande interaction, dans le bon sens, entre les institutions du pays et le peuple … Une interaction que nous souhaitons à la Tunisie» conclura malicieusement le diplomate marocain.
Zerouali portait insinuation vraisemblablement au conflit latent, allant s’aggravant entre la présidence de la république tunisienne, supportrice d’un régime présidentiel, style 5ème république française, et le gouvernement islamiste, orientant sa majorité à la constituante, à adopter un régime parlementaire ou les pouvoirs serait détenu par seul le premier ministre.