«Nous n’avons jamais dit ou posé comme condition qu’Assad devait nécessairement rester au pouvoir à la fin du processus politique», a expliqué le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov.
Cité par l’agence Itar-Tass, le diplomate russe a déclaré que son pays était ouvert à un départ de Bachar al Assad à condition qu’il résulte d’un dialogue politique entre les différentes parties syriennes et sans ingérence étrangère.
Tentant de se justifier, la Russie affirme ne jamais avoir soutenu le pouvoir personnel de Bachar el-Assad, mais avoir simplement voulu éviter une guerre civile. Pour Khattar Abou Diab, professeur à l’Université Paris-Sud, spécialiste du Moyen-Orient arabe, «Assad pourrait être lâché, mais pas le régime».