Le jugement devait être mis en délibéré à l’issue des plaidoiries de sa défense.
Pour Guillaume Portenseigne, l’instruction, puis le procès de l’enseignant-chercheur devant le tribunal correctionnel de Paris, n’ont fait que confirmer qu’Adlène Hicheur n’était pas "une victime de la lutte antiterroriste", comme l’affirme sa défense, "mais juste un homme qui avait tout pour réussir, un modèle d’intégration sociale, un modèle professionnel, mais qui s’est simplement fourvoyé dans l’islam radical djihadiste".
L’ingénieur franco-algérien, âgé de 35 ans, est poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme". Il est incarcéré depuis son arrestation début octobre 2009.