La diffusion du film traduit en dialecte tunisien, le 7 octobre 2011, avait été suivie de protestations et de violences. Le 9 octobre, des groupes d’extrémistes avaient tenté d’attaquer le siège de la télévision à Tunis, obligeant le directeur à « s’excuser ». Le 14, des assaillants avaient jeté des cocktails Molotov contre les murs de sa résidence.
Dans le contexte préélectoral de l’époque, la chaîne s’était vue accuser de faire de la « provocation ». La plupart des partis n’avaient que mollement condamné les violences. « Ce procès n’aurait jamais dû avoir lieu. Mais ce sera un test pour la liberté d’expression et la démocratie en Tunisie », a commenté Nabil Karoui, qui se dit « combatif » et espère « être relaxé ».