Rencontre au Sommet à Washington entre le Roi du Maroc Mohammed VI et le Président américain Barack Obama : consécration d’un partenariat stratégique de haute facture
Les deux Chefs d’Etats ont eu un long entretien au cours duquel Sa Majesté le Roi Mohammed VI a brossé à son homologue un tableau exhaustif sur la situation au Sahara Marocain et souligné les dangers sécuritaires que fait courir l’Algérie en s’obstinant à dénier le droit du Maroc à vivre en paix dans ses provinces sahariennes et à soutenir le polisario, une organisation proche du terrorisme qui tisse des contacts, presque publics, avec AQMI dans les camps des séquestrés de Tindouf, et qui n’est qu’un vestige de la Guerre Froide.
Outre, le dossier du Sahara marocain, le partenariat stratégique qui unit les deux pays et les questions sensibles de l’heure, telle la lutte contre le terrorisme et la criminalité internationale, la problématique migratoire, le conflit israélo-palestinien, la Syrie, l’Iran, la stabilité et la sécurité des pays de la région sahélo-saharienne, le développement économique des pays africains, la coopération économique, culturelle et éducative, les Droits Humains, les libertés publiques et la tolérance religieuse ont été abordés par les deux Chefs d’Etat.
A l’issue de cette rencontre au sommet, il a été publié un communiqué conjoint dans lequel il est affirmé que le Chef de l’Exécutif américain, attentif aux arguments exposés par le Roi du Maroc, continuera à engager son soutien aux efforts pour trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara marocain et clairement indiqué que le plan d’autonomie présenté par le Maroc est sérieux, réaliste, crédible et représente une approche potentielle qui pourrait satisfaire les aspirations de la population du Sahara marocain à gérer ses propres affaires dans la paix et la dignité.
De plus, le locataire de la Maison Blanche s’est déclaré hautement satisfait des avancées notables du Maroc en matière des Droits de l’Homme, des libertés, de bonne gouvernance et de développement dans les domaines de l’économie, du social, de l’emploi, de l’habitat, du tourisme, de la santé, de l’éducation et des infrastructures de base.
Par ailleurs, le Président Obama a mis en exergue le rôle déterminant du Souverain marocain dans les crises qui ont secoué le Mali, la Syrie, la Côte d’Ivoire, salué la contribution du Roi du Maroc, Président du Comité Al Qods, aux efforts visant la solution à deux Etats dans le processus de paix israélo-palestinien, s’est félicité du rôle clé que joue le Maroc sous la conduite sage et éclairée de son Roi dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité internationale et le trafic de drogue et d’êtres humains.
Concernant l’Afrique, le leadership du Souverain et les actions menées par le Maroc dans les domaines du maintien de la paix, de la prévention des conflits, du développement humain et de la préservation de l’identité culturelle et religieuse ont été reconnus par le Président Obama.
C’est pourquoi, le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique ont convenu d’explorer des initiatives conjointes pour promouvoir le développement humain et la stabilité par le biais de la sécurité alimentaire, l’accès à l’énergie, et la promotion du commerce sur la base de l’Accord de Libre Echange afin de soutenir et d’encourager les modèles africains de démocratisation et de croissance, d’améliorer le développement économique et politique des pays sahélo-sahariens et d’éradiquer le fléau du terrorisme dans cette région.
Ce communiqué, qui confirme bel et bien la réussite totale de la visite à Washington du Roi Mohammed VI, écarte définitivement tout malentendu sur la question du Sahara marocain avec les plus hautes autorités américaines qui ont parfaitement compris les arguments exposés par le Roi du Maroc et qui consacre la «Doctrine Roi Mohammed VI» en matière de Politique Etrangère agissante, et les efforts consentis par le Maroc pour assurer un avenir meilleur au peuple marocain ainsi que la position du Maroc en tant qu’acteur régional majeur pour les Etats-Unis d’Amérique.
Il est à rappeler que le Président Obama a été rendu destinataire d’une lettre signée par les membres les plus éminents du très puissant Congrès américain dans laquelle il est souligné que l’initiative d’autonomie pour le Sahara marocain demeurait le cadre idoine pour une solution politique négociée et rappelé que la position américaine vis-à-vis de cette initiative était demeurée inchangée depuis l’Administration Clinton jusqu’à l’actuelle. Ces parlementaires, membres du «Morocco Caucus», ont également souligné que le Maroc, grâce à ces réformes, a été épargné de la violence et du chaos qui prévalent dans la région et ont assuré à leur Président que le Royaume du Maroc s’érige aujourd’hui en «modèle de stabilité dans une partie du monde en proie aux doutes et à l’incertitude et mérite tout notre soutient et notre engagement», l’appelant à concrétiser d’avantage la consolidation du fort partenariat entre les Etats-Unis et le Maroc.
Des termes qui ont été réitérés par 09 anciens Ambassadeurs américains au Maroc dans une autre missive destinée au Chef de l’Exécutif américain dans laquelle ils plaident pour un soutien de l’Administration américaine aux efforts déployés par le Maroc dans la recherche d’une solution au conflit du Sahara marocain et ce, par l’octroi au territoire d’une large autonomie sous souveraineté marocaine, une solution perçue par eux comme étant la seule voie réaliste pour mettre un terme à ce différend artificiellement créé par l’Algérie.
Il y a lieu de relever que la rencontre entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Barack Obama, fut précédée de l’Audience accordée, le 20 novembre 2013, par le Souverain marocain en sa résidence à Washington, au Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, et au Secrétaire à la Défense, Chuck Hagel, au cours de laquelle ont été abordées la consolidation des relations d’amitié séculaire et de coopération fructueuse entre le Maroc et les Etats-Unis et la poursuite de la coordination de la concertation sur les différentes questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.
En conclusion, la visite officielle de travail du Roi Mohammed VI aux Etats-Unis d’Amérique a été l’occasion de promouvoir la coopération entre les deux pays dans l’objectif de relever les défis régionaux, particulièrement la lutte contre l’extrémisme religieux, de soutenir les transitions démocratiques et d’encourager le développement économique au Moyen-Orient et en Afrique.
Quant à la lutte implacable menée par le Maroc contre l’extrémisme religieux, celle-ci est facilitée et dictée par le fait que le Roi Mohammed VI est dépositaire d’une tradition millénaire de tolérance religieuse imprégnée des valeurs immuables de la modération et du juste milieu.
Une visite officielle de travail qui a permis au Souverain marocain de se livrer à une explication et à une pédagogie autour des principaux obstacles qui empêchent le Maroc de finaliser son unité territoriale, mais aussi de rassurer les investisseurs américains pour qu’ils viennent participer à la croissance et au décollage économiques marocain.
Sur le plan des relations économiques, la stabilité politique, susceptible de rassurer, et la modernisation de ses infrastructures idéalement positionnées aux portes du marché européen et du prometteur marché africain ont été les principaux arguments développés par le Roi du Maroc et les membres de la délégation l’accompagnant qui ont permis la conclusion de plusieurs accords et d’examiner les moyens pour faire progresser le «nouveau partenariat stratégique» Maroc-Etats-Unis d’Amérique.
La visite à Washington du Roi Mohammed VI vient contribuer également à la consolidation des liens séculaires qui unissent les deux Nations et confirmer que le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique sont liés par un Dialogue Stratégique entré en vigueur en 2006, ainsi que par le compact du Millenium Account Challenge outre la lutte anti-terroriste et la coopération militaire.
Le succès de la visite aux USA du Roi du Maroc, conforté par les lettres de soutien adressées par des Parlementaires et d’anciens Ambassadeurs américains à leur Président, est un camouflet pour la coalition algéro-polisarienne et, plus particulièrement, une défaite à plate couture pour la diplomatie algérienne !
Cerise sur le gâteau ! La nouvelle, au même moment, de la décision du gouvernement du Panama intervenue, le 20 novembre 2013, de suspendre sa reconnaissance de la fantomatique RASD arguant que cette pseudo-entité est dépourvue des éléments fondamentaux constitutifs d’un Etat souverain, conformément aux principes du droit international. Une décision panaméenne qui a désarçonné les responsables algériens et polisariens et appuie le Maroc dans ses droits ancestraux et légitimes sur ses provinces sahariennes.
Sale temps pour la pétrodollars-diplomatie algérienne qui se trouve une nouvelle fois magistralement mise en échec et mat par le Maroc.