Cet entretien, réalisé mardi à Damas et diffusé mercredi soir par la chaîne FoxNews, a montré un président Assad visiblement sûr de lui, au moment où le Conseil de sécurité de l’ONU débat d’une résolution qui pourrait prévoir l’usage de la force si le régime syrien ne respecte pas un plan de démantèlement de ses armes chimiques agréé le 14 septembre par Moscou et Washington.
Après deux ans et demi de conflit et plus de 110.000 morts, le chef de l’Etat syrien a également assuré que son pays n’était "pas en guerre civile", mais plutôt confronté à une "nouvelle sorte de guerre" menée par des "dizaines de milliers de jihadistes" de plus de 80 nationalités étrangères, dont "80% à 90%" seraient des combattants "d’Al-Qaïda". D’après lui, depuis mars 2011, "des dizaines de milliers de Syriens" et 15.000 soldats gouvernementaux ont été tués, la plupart par "des attaques terroristes, des assassinats et des attentats suicide".