Washington va appeler le monde à maintenir la pression sur Pyongyang

Les Etats-Unis réunissent jeudi le Conseil de sécurité de l’ONU pour défendre leur rapprochement spectaculaire avec la Corée du Nord, tout en réclamant au monde le respect des sanctions internationales tant que la dénucléarisation n’aura pas abouti.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, qui présidera cette réunion en marge de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, arrivera avec des annonces concrètes.

Il a rencontré mercredi à New York son homologue nord-coréen Ri Yong Ho et a annoncé qu’il se rendrait en octobre à Pyongyang, pour la quatrième fois depuis le printemps.

Objectif: "faire de nouveaux progrès" vers le désarmement atomique du régime reclus et préparer le deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un, prévu dans un avenir proche.

Désormais "impatient" de retrouver le dirigeant nord-coréen, le président des Etats-Unis a affiché un optimisme à toute épreuve lors de l’Assemblée générale de l’ONU, où il avait l’an dernier atteint l’apogée de son discours musclé en menaçant de "détruire totalement" la Corée du Nord.

"Si je n’avais pas été élu, ce serait la guerre" et "des millions de personnes auraient été tuées", a-t-il martelé, saluant "le président Kim", "un homme que j’ai appris à connaître et apprécier".

Devant le Conseil de sécurité, Mike Pompeo devrait vanter ces avancées, malgré le scepticisme de nombre d’observateurs qui jugent très limités les progrès concrets.

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