Violences policières: nouvelle enquête judiciaire après les appels de l’exécutif à l’exemplarité

Une nouvelle enquête judiciaire a été ouverte dimanche après la diffusion de vidéos montrant un policier frapper un manifestant, déjà au sol, malgré les appels de l’exécutif à « l’exemplarité » des forces de l’ordre il y a quelques jours.

Toutefois signe que le message du président Emmanuel Macron appelant mardi à « aucune complaisance » devant des « comportements pas acceptables », a été entendu, il a fallu moins de 24 heures pour qu’une enquête administrative soit ouverte.

Concomitamment dimanche, le parquet de Paris et la préfecture de police ont annoncé, le premier une enquête pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique » confiée à l’IGPN, la police des polices, et la seconde une enquête administrative diligentée par le service d’évaluation et de contrôle.

La diffusion des vidéos d’un manifestant au visage ensanglanté, au sol, couché sur le dos, frappé à coups de poing par un policier a vite ému au-delà des réseaux sociaux. La scène, qui s’est déroulée samedi à Paris en marge de la manifestation des « gilets jaunes », est brève mais violente.

Sur un autre angle de la scène, filmée par l’AFPTV autour de 14H30, l’homme, couché sur le ventre et déjà menotté, crie de douleur quand le policier lui appuie son genou sur le bras.

Le syndicat de police Alliance a appelé à ne « pas faire de procès d’intention » et à « appliquer les règles de droit ». Stanislas Gaudon s’est indigné auprès de l’AFP d’une vidéo « sortie de son contexte », en assurant que le manifestant faisait partie « d’un attroupement violent avec arme ».

 

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