Union africaine : « Le moment est venu pour qu’un Africain soit à la tête du FMI »

Union africaine :
L’Union africaine (UA) a estimé que le moment est venu pour qu’un Africain soit à la tête du Fonds monétaire International (FMI) après la démission de M. Dominique Strauss-Kahn.

"L’UA estime que le moment est venu pour qu’un non-européen, en particulier un Africain, soit à la tête du FMI, du fait que ce poste n’a jamais été occupé par un non-européen", a souligné jeudi un communiqué de l’organisation panafricaine.

La désignation d’une personnalité non-européenne et en particulier appartenant aux pays en développement, est de nature à "renforcer la voix et la représentation de ces pays au sein du FMI ", a estimé l’UA. De même, la désignation d’un non-européen reflétera aussi les changements dynamiques qui se produisent dans l’économie mondiale, avec un passage progressif de la production mondiale et de la demande au profit des régions en développement comme l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine

L’Afrique prétend au poste de Directeur général du FMI vu que ce continent est en train de devenir un nouveau pôle de croissance mondiale avec un énorme potentiel économique, notamment la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB), la stabilité macro-économique, une population d’environ 1 milliard d’habitants, des dépenses de consommation de plus de 860 milliards de dollars, et l’abondance des ressources naturelles, précise la même source.

Selon l’UA, la réforme de la procédure de sélection du directeur général du FMI est cruciale étant donné que les pays en développement sont de plus en plus les grands contributeurs à l’institution, ce qui représente environ 42 % des contributions au Fonds, contre 30 % de contributions des pays européens et des Etats Unis.

Pour l’organisation panafricaine, la nomination d’un Directeur général du FMI à partir d’un pays en développement, et dans ce cas de l’Afrique, amènerait avec elle de nouvelles perspectives et méthodologies de traiter les problèmes macro-économiques et budgétaires des pays membres du FMI qui prennent en considération les intérêts de tous les pays, ce qui contribuera à favoriser l’amélioration d’une stabilité macroéconomique durable et équilibrée au niveau mondiale.

L’UA, par conséquent, appelle à ce que les candidats des pays en développement, et en particulier d’Afrique, puissent avoir une opportunité juste et équitable pour la désignation au poste de Directeur général du FMI, conclut le communiqué.

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