La diplomatie sud-africaine triomphe. Le président Jacob Zuma a bataillé ferme pendant plus de six mois pour imposer son ex-épouse à la tête de l’Union africaine, une organisation affaiblie en raison de la rivalité qui opposait les deux camps : l’Afrique australe d’un côté et l’Afrique centrale – soutenue pour l’occasion par l’Afrique de l’Ouest – de l’autre.
Les chefs d’Etat africains réunis à Addis-Abeba pour le sommet de l’Union africaine ont élu dimanche soir le nouveau président de la Commission de l’UA. La ministre sud-africaine de l’Intérieur Nkosazana Dlamini-Zuma l’a emporté au quatrième tour, par 37 voix, sur le gabonais Jean Ping.