Le bilan du séisme qui a frappé, le 6 février, le Sud-Est de la Turquie s’est alourdi à 31.974 morts, a annoncé, mardi, l’Agence turque de gestion des catastrophes (Afad).
Huit jours après le violent séisme, des équipes de secours internationales ont annoncé la fin de leurs missions dans les zones sinistrées, avec la perte de l’espoir de retrouver de nouveaux survivants, tandis que les équipes locales poursuivent leurs opérations de recherche.
En effet, la Russie, l’Autriche et Israël ont annoncé la fin des missions de leurs équipes de secours et leur retour dans leur pays d’origine.
Par ailleurs, les autorités turques ont indiqué que plus de 41.000 bâtiments dans dix provinces ont été complètement ou partiellement détruits à la suite de la catastrophe, soulignant la nécessité de régler le problème des bâtiments menaçant ruine. « Dans dix provinces touchées par le séisme, nous avons découvert 41.791 bâtiments qui s’étaient effondrés, devaient être démolis immédiatement ou étaient dans un état inhabitable », a déclaré le ministre turc de l’Environnement et de l’Urbanisation, Murat Kurum, qui relève que l’évaluation des dégâts dans ces provinces devrait être achevée d’ici une semaine.
Le tremblement de terre, survenu, le 06 février à 04H17 locales (01H17 GMT) à une profondeur d’environ 17,9 kilomètres, a provoqué l’effondrement de centaines de bâtiments dans les localités turques de « Kahramanmaraş », « Gaziantep », « Adana », « Malatya », « Diyarbakir », « Sanliurfa » et « Osmaniye ».
Quelques heures après cette première secousse violente, un autre séisme a frappé au nord de la ville de Gaziantep avec quasiment la même intensité et à proximité de l’épicentre du premier tremblement de terre, ce qui a aggravé le bilan de la catastrophe.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré un deuil officiel pour une période de sept jours et l’état d’urgence dans les zones touchées pendant trois mois.
En Syrie voisine, qui a également subi les contrecoups du terrible tremblement de terre, notamment à Alep, Idlib, Lattaquié, Hama et Tartous, le nombre de victimes s’est élevé à plus de 4.000 morts et de 7.000 blessés, avec la difficulté de déterminer nombre réel de victimes étant donné les conditions difficiles dans lesquelles le pays vit depuis plus d’une décennie.