"Les accusations contre moi sont fantaisistes", affirme Tron qui assure qu’il n’aura "aucun mal à prouver (sa) bonne foi".
"Mais je ne veux pas devenir gênant. Est-ce que la question de ma démission du gouvernement se pose ? Oui, ce serait idiot de dire l’inverse", reconnaît-il même s’il ajoute qu’il "ne (se) sent pas assiégé" et se dit "extraordinairement serein".
"Si j’ai quelque chose à dire ou à annoncer, je le ferai savoir au président de la République et au Premier ministre", poursuit Georges Tron, qui a rencontré François Fillon vendredi matin pour s’expliquer, selon le Parisien.
Georges Tron est la cible de plaintes de deux ex-employées municipales de la commune de Draveil (Essonne). Le parquet d’Evry a confié à la police judiciaire une enquête préliminaire pour agression sexuelle et viol. Le secrétaire d’Etat a indiqué par la voix de son avocat qu’il allait engager une procédure pour dénonciation calomnieuse.