Citant une source militaire égyptienne, l’agence a précisé que ces hommes avaient été tués alors que les forces israéliennes traquaient des activistes le long de la frontière entre la station balnéaire égyptienne de Taba, sur la mer Rouge, et la ville israélienne d’Eïlat.
La même source a relevé que les services de sécurité égyptienne avaient lancé, la semaine dernière, une campagne de ratissage et renforcé les mesures de sécurité le long des frontières égyptiennes avec Israël.
Selon des responsables de la sécurité, plus de 1.000 soldats et policiers ont été déployés la semaine dernière pour restaurer l’ordre dans le nord de la péninsule du Sinaï, avant de progresser vers le sud, à Cheikh Zouweid et Rafah, poste-frontière vers Gaza, où se cachent, selon eux, des militants islamistes.
D’après ces responsables, des chars étaient positionnés à El-Arich où devait commencer cette opération, qui doit aussi s’étendre aux régions montagneuses du Sinaï.
Trois civils et un officier de l’armée avaient été tués fin juillet à El-Arich lors d’affrontements entre une centaine d’hommes masqués brandissant des drapeaux noirs frappé de la mention "Il n’y a de Dieu qu’Allah" et l’armée égyptienne.
Dans des récentes déclarations, le gouverneur du Nord-Sinaï, Abdel Wahab Mabrouk, a indiqué que les forces armées ont été déployés pour "protéger et prévenir de nouvelles attaques".
Il a ajouté qu’il n’y avait plus de présence policière dans certaines parties du Sinaï, notamment à Cheikh Zouwied, depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février.