Syrie: Washington sanctionne le fils aîné de Bachar al-Assad

Les Etats-Unis ont inscrit mercredi sur leur liste noire le fils aîné du président syrien Bachar al-Assad, Hafez, âgé de 18 ans, dans le cadre d’une nouvelle série de sanctions contre Damas, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.

En tout, le gouvernement américain vise 14 nouvelles entités et personnes, après une première vague de sanctions annoncées mi-juin lors de l’entrée en vigueur de la « loi César », avec l’espoir de priver de ressources le régime et ses soutiens.

« Nous avons désormais inscrit sur liste noire plus de 50 soutiens-clés de Bachar al-Assad et leurs entreprises ainsi que certaines organisations militaires qui martyrisent le peuple syrien », a dit un haut responsable du gouvernement américain à la presse.

Le jeune Hafez al-Assad –il porte le prénom de son grand-père qui dirigea la Syrie jusqu’à sa mort en 2000– ne pourra pas se rendre aux Etats-Unis, où ses avoirs éventuels seront gelés.

Il rejoint sa mère Asma al-Assad, ajoutée en juin à la liste noire.

Le président syrien est lui sanctionné par Washington depuis le début en 2011 de la répression visant à mater un mouvement de révolte populaire, qui a rapidement abouti à une guerre dévastatrice ayant fait plus de 380.000 morts et des millions de réfugiés.

« Nous avons constaté une montée en puissance de son importance au sein de la famille », a dit le haut responsable américain au sujet du fils de Bachar al-Assad. De manière plus générale, « les enfants majeurs continuent essentiellement à mener les affaires au nom et pour le compte de leurs parents sanctionnés ou d’autres proches », a-t-il ajouté.

Au-delà, les nouvelles sanctions visent aussi la première division de l’armée syrienne et son commandant Zouheir Taoufiq al-Assad.

« L’armée du régime Assad est devenue le symbole de la brutalité, de la répression et de la corruption », a déploré Mike Pompeo dans un communiqué, appelant à mettre « fin » à cette guerre « inutile et brutale ».

Le Trésor américain a de son côté sanctionné l’homme d’affaires syrien Wassim Anouar al-Qattan, « qui a conclu plusieurs contrats avec le gouvernement de Syrie pour développer des centres commerciaux et des hôtels détenus par l’Etat à Damas ».

 

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