Les chefs d’accusation qui pèsent sur le journaliste Omar Radi s’alourdissent

Une plainte pour atteinte à la pudeur avec violence et viol a été déposée contre Omar Radi par une jeune femme. Une source proche du dossier affirme que les faits qui remonteraient à la nuit du 12 au 13 juillet derniers, auraient eu lieu au siège du journal Le Desk.

Viol et attentat à la pudeur avec violence viennent de s’ajouter aux accusations déjà lourdes qui pèsent sur le rédacteur en chef chargé des enquêtes de la publication en ligne Le Desk.
Un communiqué rendu public cet après-midi nous apprend que le juge d’instruction a ordonné la mise en détention préventive de Omar Radi après qu’il ait fait l’objet d’un interrogatoire préliminaire dans le cadre de deux affaires distinctes : attentat à la pudeur avec violence et viol dans l’une et « réception de fonds étrangers dans le dessein de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’État et d’entreprendre des contacts avec des agents de pays étrangers » dans l’autre.
Dans ce même communiqué, le procureur général du Roi  nous apprend qu’une plainte a été déposée par une citoyenne et qu’une enquête a été entreprise par les services de la police judiciaire de la Gendarmerie Royale à Casablanca.
Le parquet général a déféré Omar Radi devant le juge d’instruction près la Cours d’appel de Casablanca dans l’objectif « d’enquêter sur deux présumés délits relatifs à l’attentat à la pudeur avec violence et viol, lesquels délits sont stipulés dans les articles 485 et 486 du Code pénal ».Aucune précision n’est apportée par le communiqué sur le profil de la plaignante ni les circonstances des faits qui sont reprochés à Omar Radi .Mais dans un article mis en ligne par Le Desk, on apprend que la jeune femme répondant aux initiales HB, « l’accuse d’un viol commis dans la nuit du 12 au 13 juillet » 2020.
Lors d’une confrontation le 28 juillet dernier au siège de la Gendarmerie Royale, entre la plaignante et Omar Radi , ajoute Le Desk, Omar Radi aurait plaidé « une relation consentie ».Le procès devrait s’ouvrir le 22 septembre prochain.
Une source proche du dossier contactée par Atlasinfo.fr confirme que les faits remonteraient bien à la nuit du 12 au 13 juillet 2020, ajoutant qu’ils auraient eu lieu au siège du journal Le Desk .Nous avons tenté de joindre son directeur de la publication, Ali Amar, pour vérifier cette information, sans succès pour le moment.

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