Cité par l’agence de presse RIA, Mikhaïl Oulianov explique que les toxines, qui servent à produire du sarin, du VX et autres gaz mortels, sont en phase d’empaquetage et n’ont toujours pas été transportées jusqu’au port de Lattaquié, d’où elles doivent être acheminées vers d’autres pays, loin de la zone de conflit, en vue de leur destruction. "L’enlèvement n’a toujours pas commencé", a dit le diplomate, qui dirige le département du désarmement au ministère des Affaires étrangères.
Damas a accepté de renoncer à ses armes chimiques aux termes d’un accord international proposé par son allié russe après une attaque au gaz sarin perpétrée le 21 août à la périphérie de la capitale syrienne. Les Etats-Unis ont imputé cette attaque meurtrière aux forces loyales au président Bachar al Assad. Le plan adopté en novembre à La Haye par l’OIAC (Organisation pour l’interdiction des armes chimiques) prévoit l’acheminement hors du territoire syrien des agents chimiques les plus dangereux d’ici le 31 décembre et leur destruction d’ici la mi-mars. La totalité des autres matériaux chimiques déclarés doivent l’être d’ici le 20 juin.