"La communauté internationale doit savoir que la situation complexe dans la région est devenue plus dangereuse après cette agression" a déclaré le ministre de l’Information Omrane al-Zohbi, qui lisait aux journalistes un communiqué du gouvernement.
"Le gouvernement de la République arabe syrienne confirme que cette agression ouvre largement la porte à toutes les possibilités, en particulier parce qu’elle ne laisse plus aucun doute sur la réalité des connections qui existent entre toutes les composantes menant la guerre contre la Syrie", a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Damas.
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l’ONU, Damas a accusé l’Etat hébreu d’appuyer les rebelles, notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, que son armée combat depuis plus de deux ans.
Selon M. Omrane, "le gouvernement affirme l’importance pour son armée de poursuivre son combat contre les outils d’Israël à l’intérieur et c’est le devoir du gouvernement de protéger la patrie, l’Etat et le peuple contre toute agression intérieure ou extérieure".
Israël a lancé dimanche un raid près de Damas, le deuxième mené en 48 heures en Syrie par Israël qui dit chercher à empêcher un transfert d’armes au Hezbollah libanais.

