"Le projet sous cette forme est inacceptable pour nous", il "ne tient pas compte d’une manière appropriée de notre position" a déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, cité par l’agence ITAR-TASS.
Le texte, qui fera l’objet de discussions au Conseil de Sécurité de l’ONU vendredi après-midi, "contient toujours des références aux sanctions" économiques imposées contre la Syrie par la Ligue arabe en novembre et prévoit que des "mesures supplémentaires seront examinées, si la résolution n’est pas appliquée durant 15 jours", sans que la nature de ces mesures soit précisée, selon M. Gatilov.
Le projet de résolution, sur lequel la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne travaillent avec les pays arabes, appelle notamment à suivre l’exemple de la Ligue arabe en imposant des sanctions au régime syrien et prévoit un transfert du pouvoir du président Bachar Al-Assad à son vice-président suivi d’élections.