Ces formations –assyrienne, syriaque, kurde, sunnite, laïque– ont créé la Coalition des forces laïques et démocratiques syriennes (CFLD), embryon d’une opposition syrienne de l’extérieur, laïque et démocratique, ont-t-ils indiqué à l’AFP.
Leurs membres, venus des Etats-Unis, d’Europe ou du Proche-Orient, sont réunis samedi et dimanche dans un grand hôtel parisien.
"La Syrie de demain doit être pluraliste et pas dominée par les islamistes", a lancé la porte-parole de la coalition Randa Kassis, membre du parti Hadatha. "Nous devons travailler ensemble à faire tomber ce régime (…) qui a torturé, exilé, tué", a-t-elle martelé.
La Syrie est secouée depuis le 15 mars par un mouvement de contestation sans précédent, violemment réprimé par les autorités. Selon le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, 2.600 personnes ont été tuées dans la répression.